Sur le plan religieux, on peut distinguer parmi les hommes : des indifférents, des égarés, des incrédules, des propres justes, des bienheureux.

les indifférents

Ils vivent sans s'inquiéter de leur fin. Ils ne pensent qu'à profiter le plus possible des biens de ce monde, à s'enrichir et à s'assurer une bonne vieillesse. À chacun d'eux, Dieu adresse cet avertissement solennel : «Insensé ! cette nuit même ton âme peut t'être redemandée et ces choses que tu as préparées, à qui seront-elles ?» (Luc ch. 12 v. 20). Comment comprendre l'indifférence en face d'une telle menace ? Si elle ne se réalise pas la nuit prochaine, elle subsiste sans autre avertissement. «Dieu parle une fois, et deux fois, et l'on n'y prend pas garde» (Job ch. 33 v. 14).

les égarés

Pensant avoir trouvé la vérité, ils font partie de sectes dont les conducteurs sont eux-mêmes conduits par Satan «des aveugles, conducteurs d'aveugles : et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse» (Matthieu, chap. 15, v. 14).

À eux nous disons:

Arrêtez, et considérez bien qui vous suivez !

D'autres hésitent. Ils sont religieux ; mais ils vont de-ci, de-là dans la vaste chrétienté divisée en groupes dont le nombre va croissant. Ils ne savent auquel s'associer ; ils sont dans le doute, sans assurance, sans véritable paix. Que dire à ceux-là ?

Lisez la Bible avec prière. C'est en elle seule qu'est la lumière: elle sera une lampe à vos pieds, une lumière à votre sentier (Ps. 119, v. 105). C'est elle qui vous éclairera au milieu de la confusion générale et des raisonnements humains.

Jésus a dit: «Moi, je suis le bon berger... Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle» (Jean, chap. 10, v. 11, 27 et 28).

«Les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix; mais elles ne suivront pas un étranger...» (Jean, chap. 10, v. 4 et 5).

les incrédules

Insensés qui s'imaginent que le soleil, la lune, les innombrables astres se sont formés et mis en mouvement par eux-mêmes ; que les êtres vivants et les plantes dérivent les uns des autres par une évolution aveugle ou sélective...

 

Ils ont élaboré des théories plus étranges les unes que les autres. Ils traitent d'absurdes et rejettent les vérités de la Bible, mais il en est une qu'ils sont bien obligés d'accepter et de subir:

«Il est réservé aux hommes de mourir une fois». Par contre ils n'acceptent pas la suite de ce solennel verset : et après cela vient le jugement (Ép. aux Hébreux ch. 9 v. 27). Ce qui ne les fera pas échapper pour autant.

les propres justes

Ils mettent leur confiance en eux-mêmes, en ce qu'ils ont fait, en leur bonne conduite. Ils vivent dans la satisfaction de leurs oeuvres ; ils les pèsent sur la balance des hommes et non sur celle de Dieu ; dans l'un des plateaux ils accumulent leurs oeuvres ; l'autre, celui des fautes et péchés, reste vide ou presque vide. Mais la balance de Dieu n'est pas la leur. Elle est une balance de précision. Il en écarte tout ce que nous voudrions y mettre, nos justices qui sont à ses yeux «comme un vêtement sale» (Ésaïe ch. 64 v. 6) ; et il met dans le plateau ce que nous cachons, tout ce qu'il découvre dans les parties les plus secrètes de nos coeurs : nos mauvaises pensées qui nous rendent coupables comme nos actes.

Que d'orgueil, que d'hypocrisie dans notre nature ! Combien un tel état est opposé à la nature de Dieu !

Plus nous aurons reconnu notre culpabilité, plus nous réaliserons ce qu'est son amour infini, qui nous a sauvés, acquis pour Lui-même, et qui veut nous avoir toujours avec Lui.

les bienheureux

Ce sont ceux qui ont la foi ; ils ont reconnu leur état de péché et ils ont cru à la perfection de l'oeuvre de Jésus ; ils savent qu'il n'y a rien à y ajouter. Et ils peuvent s'écrier: «Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ» (Ép. aux Romains ch. 5 v. 1). Précieuse pensée : Dieu les voit en Christ ! Il les aime comme il aime son Fils.

À eux s'adresse cette parole: «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur». C'est la joie divine, la paix éternelle pour l'âme : joie ineffable et glorieuse (1 Pierre ch. 1 v. 8). Un mot encore, chers lecteurs,

Jésus vous aime ! Est-ce que vous, vous l'aimez ?