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Être chrétien….

une faillite?

 

L'injustice sociale, l'escalade de la violence, l'immoralité sont parmi les traits dominants du monde d'aujourd'hui. Et les pays christianisés", dans lesquels la religion a longtemps apporté un certain frein au relâchement des moeurs, donnent plutôt actuellement dans ce domaine un triste exemple aux autres nations.

 

Faut‑il conclure à l'échec du christianisme et à la victoire du mal sur le bien ? Non, ce ne sont pas les principes chrétiens qui ont fait faillite, mais bien les chrétiens eux‑mêmes. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la chrétienté en général n'a pas cru, encore moins vécu, la doctrine de Celui dont elle porte le nom, cette doctrine admirable qui enseigne l'obéissance à Dieu et l'amour du prochain. On dira peut‑être du bien de la morale chrétienne, mais on ne veut pas de Celui qui en est la source et l'inspiration : Jésus Christ.

 

Une prétention ?

 

Vous qui vous déclarez chrétien, réalisez‑vous que vous portez de ce fait le nom du Christ, ce «beau nom qui a été invoqué sur vous» ? (Epître de Jacques, chapitre 2, verset 7). En avez‑vous le droit ? Êtes‑vous un disciple de Jésus, un de ceux auxquels il dit: «Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples» ? (Évangile selon Jean, chap. 8, v. 31). Ou bien au contraire un de ceux auxquels il devra dire un jour: «Je ne vous ai jamais connus; retirez‑vous de moi» ? (Évangile selon Matthieu, chap. 7, v. 23).

 

Il ne suffit pas pour être chrétien de figurer sur le registre de baptême d'une église. Ce ne sont pas ces livres‑là qui seront consultés au grand jour du jugement lorsque Dieu fera comparaître tous les hommes devant Lui pour les juger selon leurs oeuvres. «Un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie... Et si quelqu'un n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l'étang de feu». (Apocalypse, chap. 20, v. 12 à 15).

 

Un droit ?

 

Pour vous permettre de porter votre nom de famille, il a fallu qu'à votre naissance l'état‑civil enregistre votre filiation. La Bible nous apprend que, de la même manière, pour nous prévaloir du nom de Jésus Christ et nous faire entrer dans la famille de Dieu, une nouvelle naissance est nécessaire. A cette condition seulement notre nom pourra figurer dans le Livre de vie, cet «état civil du ciel» où Dieu inscrit ceux qui ont cru en son Fils et l'ont accepté pour leur Sauveur personnel. «À tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu»  (Évangile selon Jean, chap. 1, v. 12).

 

Vous avez bien lu, c'est un droit. Mais qui est exclusivement fondé sur l'oeuvre de Christ et non sur nos mérites. On n'est pas chrétien parce qu'on est meilleur ou plus religieux que d'autres, mais parce qu'il existe entre le Seigneur Jésus et nous... une relation.

 

une relation

 

Le christianisme, voyez‑vous, ce n'est pas, comme on le croit souvent, un ensemble de cérémonies, de dogmes et de règlement : Fais ceci, ne fais pas cela! C'est essentiellement la connaissance d'une personne: Jésus Christ, une relation entre Lui qui donne la vie et nous qui la recevons.

 

Cette relation est établie une fois pour toutes, à notre conversion, quand, reconnaissant que nous sommes pécheurs, nous acceptons par la foi le salut gratuit qu'il nous offre, la pleine valeur de son sang versé pour effacer nos fautes.

 

Elle est ensuite entretenue par le Saint Esprit donné au chrétien pour renouveler sa paix intérieure, sa patience, son courage, sa confiance, sa joie puisée dans l'amour personnel du Seigneur Jésus pour lui.

 

«Le Fils de Dieu m'a aimé et s'est livré lui‑même pour moi» (Epître aux Galates, chap. 2, v. 20).

 

 

une réponse ?

 

À cet amour, le chrétien répond par l'amour:

 

grand et unique secret de sa vie intérieure, de son rayonnement extérieur. Loin d'être une religion de formes et de contraintes, le christianisme se résume à ceci: la prise de conscience de la grâce immense de notre Seigneur Jésus Christ et des droits qu'il a de ce fait sur nos vies. «Nous, nous l'aimons parce que Lui nous a aimés le premier, (1° Épître de Jean, chap. 4, v. 19).

 

À une épouse attachée à son mari, ce dernier n'a pas besoin d'établir chaque matin le programme de sa journée. Elle accomplira spontanément et joyeusement, pour les siens, les tâches propres à leur vie commune.

 

Pour faire ce qui est agréable au Seigneur encore faut‑il vivre dans son intimité, savoir ce qui lui plaît et ce qui lui déplaît. La Bible nous l'enseigne; elle est l'expression de toute la pensée de Dieu.

 

«Si quelqu'un m'aime, dit Jésus, il gardera ma parole». (Évangile selon Jean, chap. 14, v. 23).

 

Une raison de vivre ?

 

Un homme est toujours défini par ce qu'il aime: s'il aime l'argent, c'est un avare, le pouvoir, il est ambitieux. Et s'il aime Jésus Christ, il est chrétien.

 

«L'amour du Christ nous étreint... Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux‑mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité» (2° Épître aux Corinthiens, chap. 5, v. 14 et 15).

 

Ainsi comprise, la vie chrétienne n'est pas seulement un bel idéal et la plus noble des causes, mais la seule vraie parce qu'elle possède les certitudes de l'éternité et le secret du véritable bonheur.